Le sacrement des malades
A Maroeuil, pour préparer Pâques
Le sacrement des malades ouvre à l’espérance et à l’amour.
Nombre de paroisses proposent à la fin du temps de carême une liturgie au cours de laquelle est donné le sacrement des malades. A Maroeuil une cinquantaine de personnes s’étaient réunies le 31 mars. Pour ces malades et les personnes qui les accompagnent, ce temps spirituel est l’occasion de se rappeler que Jésus en son temps passait de village en village, qu’on lui amenait les malades, qu’il les accueillait et les bénissait
Aujourd’hui, la communauté chrétienne confie à la miséricorde du Père les personnes souffrantes. Elles espèrent recevoir la force du Seigneur : pas très en forme, plus attirée vers le repli, en recevant le sacrement des malades, elles sont invitées à ouvrir leurs mains et leur cœur à Dieu et aux autres. Recevoir le sacrement des malades est aussi se reconnaitre 
appelés par le Seigneur à être témoin de son amour envers tous, à commencer par les familiers que nous fréquentons. Le péché le plus fréquent n’est-il pas de vivre la maladie en se refermant sur soi ?
« Levez les yeux vers le Seigneur, criez vers Lui sans perdre cœur »
L’évangile selon Luc proposé rappelait le service de Jésus et des disciples auprès des malades. Aux disciples envoyés en mission dans les maisons le Christ transmet trois invocations : que la paix réside en cette maison ; partagez ce qui vous est offert, mangez avec eux ; guérissez et dites : ‘le Règne de Dieu est tout proche’. Aujourd’hui encore, cette triple attitude est celle de l’Eglise envers ses enfants.